La gamme des flashs Speedlites de Canon offre de multiples possibilités dans l'éclairage de studio. L'avantage d'utiliser un système de commande sans fils procure un confort des plus appréciable lorsqu'il s'agit disposer les flashs lors d'une séance. La puissance de ce type de flash n'est certe pas équivalente à des flashs de studio, mais l'avantage procuré par leurs faibles encombrements et l'autonomie plus que satisfaisante des accus NIMH en font des accessoires polyvalents en terme de transportabilités aux résultats étonnants.
La gamme des flashs Speedlites de Canon dispose d'un mode de commandes à distance sans fils. La puissance et le déclenchement peut ainsi être faite directement par l'intermédiaire du boîtier sans avoir recours à un câble entre l'appareil photo et le flash. Pour pouvoir utiliser cette fonctionnalité, plusieurs accessoires sont disponibles. Outre le fait de disposer d'un flash Speedlite, le boîtier doit pouvoir être capable de travailler en mode Wireless. Ceci est le cas pour les derniers modèles EOS de Canon (7D, etc...) Les anciens modèles doivent être impérativement équipés d'un transmetteur qui sera positionné sur le sabot du flash de l'appareil photo. Cet émetteur, le ST-E2, peut prendre le rôle d'un flash fonctionnant en mode Master, ce qui lui permet de commander les autres groupes de flashs. Chaque système de commande possède ses propres avantages et inconvénients. Le fait de disposer d'un boitier récent de type canon 7D ne permet pas de réaliser, par exemple, des photos en hautes vitesses. Dès lors, il est indispensable de bien définir avant chaque séances quelles seront les critères nécessaires.
Ce module est un accessoire dédié à la commande des flashs Speedlite. Il n'est pas possible de piloter 3 groupes de flashs en mode E-TTL, cependant lorsque les flashs sont configurés en mode manuel <M>, le nombre de groupe n'est plus limité. Son fonctionnement est des plus fiable, il permet une utilisation continue en studio. La pile utilisée de type 2CR5 permet de prendre plus de 2000 clichés.
L'utilisation d'un 580EX-II en mode master peut s'avérer être un bon choix. Il permet d'obtenir une commande individuelle de chaque flashs en mode E-TTL et sont fonctionnement est fiable. Les inconvénients résident dans le poids supplémentaire sur le boitier ainsi que du prix d'une telle commande.
Cette solution aurait du être normalement la plus intéressante. Le fait d'avoir la commande des flashs intégrée au boîtier aurait permis un gain de poids et rendu obsolète l'utilisation du ST-E2. Mais le fait d'utiliser le flash interne du 7D comme commande, empêche le fonctionnement correct de l'ensemble. En effet, dès une prise de vue en série rapide d'environ 20 clichés, une attente d'env. 10 à 20 secondes est imposée. Cette temporisation très gênante empêche toute utilisation de ce mode de commande par flash intégré. Ce temps d'attente est surement du à une protection interne du flash contre les surchauffes.
La portée de commande des flashs est bien évidement limitée en fonction de la configuration du terrain. Le mode de transmission choisi par Canon est la lumière visible ou infrarouge. Ce qui implique que tout obstacle entre l'émetteur et le flash perturbera le signal et empêchera un bon fonctionnement du flash. Si le choix de Canon c'est fait pour un mode de communication via un signal lumineux au lieu d'un système radio on peut penser que l'obtention d'une licence radio en fonction de chaque pays aurait entrainé un surcout trop important pour les flashs speedlite. Pour contourner ces limitations dues aux obstacles, il suffit d'ajouter une feuille de papier blanc qui jouera le rôle de relais passif pour que le signal lumineux puisse atteindre le flash. Quelques soit la nature de la lumière, visible ou infrarouge, celle-ci ricochera sur la surface blanche pour finalement venir commander le flash. Ce système extrêmement avantageux permet d'obtenir de très bon résultat en studio.